Aiôn
Lorsque la pulsion de mort à sa danse, l’instant dilaté fait présent.
Le corps oublié en trans, s’abandonne à l’état d’épuisement.
Ludovic Fleur
"Mes œuvres sont le résultat d’une stratification où se mêlent la fiction et le récit intime. J'explore les interstices du quotidien, où ces instants fugaces, en apparence anodins, se révèlent être des fenêtres sur la fragilité de l’expérience humaine. Par juxtaposition, la rencontre entre pixels, images, matières rends visible différentes échelles de vulnérabilités. Mon vocabulaire visuel est un condensé de références allant de la cyberculture jusqu’à l’histoire de la peinture, en passant par la science-fiction dystopique et la puissance expressive des mangas. Ces enchevêtrements de références disparses tracent les contours d’entités liminales — ambiguës et indéterminées. Leur propension narrative se lie dans un réagencement des canons esthétiques de l’art classique, tant dans ses valeurs esthétiques que dans ses signifiants socio-politiques. Formellement, ces fragments narratifs s’illustrent par : la peinture à l'huile, la photographie, l’installation sculpturale et le numérique.
Récemment, mes recherches m’ont conduit à une exploration des tensions inhérentes à l’expérience de la maladie chronique. Une démarche qui revêt tout autant une dimension autopathographique. Cette double perspective, à la fois en tant que sujet et qu’observateur, nourrit mon travail, me poussant à approfondir la compréhension des implications psychologiques, socio-médicales de la maladie."
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